Ca y est, la Seat Leon fut enfin présenté en ce mardi 28 janvier. Une date qu’il fallait noter dans son agenda, quand on est fan de la marque espagnole. Pour ma part, Seat n’est pas une marque qui m’intéresse tant que ça. C’est du Volkswagen rebadgé, eux-mêmes ne s’en cachent pas. La vidéo où le mec décolle le logo Seat situé sur le cache-moteur, et derrière lequel on retrouve celui de Volkswagen n’est pas anodin. Quoi qu’il en soit, la Seat Leon, un beau succès de la marque basée à Barcelone, est renouvelée. Voyons ce qui nous attendra sur les routes à partir d’avril.
La Seat Leon d’un point de vue extérieur
Alors, ça va être très simple. Tu veux savoir à quoi ressemble la nouvelle Leon ? Dans ce cas, va chez le concessionnaire Seat, demande à tester la Tarraco et voilà, tu as testé la nouvelle Leon. En effet, la compacte reprend tous les codes qui ont été installés sur la Tarraco, le gros SUV lancé en 2018. La seule chose de différent, c’est l’écriture « Leon » à l’arrière.
Sinon, l’avant, le dessin du capot, les feux de LED tout comme l’arrière avec le bandeau de LED rouge qui lit les deux feux arrière sont repris de la Tarraco. C’est le nouveau style de Seat que l’on retrouve tout simplement chez la Leon.
Personnellement, je ne suis pas fan. Je préférais la face avant de la génération qui va nous quitter. Car à vouloir s’inspirer d’un SUV, la nouvelle Leon a une tête de SUV. Le dessin du capot veut donner un air faussement sportive à la voiture, mais je trouve que ça en fait trop. On est un peu dans la même problématique que chez BMW, celle de vouloir en faire trop. Mais la voiture se rapproche beaucoup d’une Ford Focus voire d’une Mazda 3. Elle prend un peu l’inspiration de ce qu’il se fait ailleurs, corrélé au fait qu’il s’agit de ce que l’on retrouve déjà chez la Tarraco.
Et l’intérieur ?
La encore, c’est pareil. On a exactement trait pour trait le même intérieur que la Seat Tarraco. Après, s’il plait, ce n’est pas un mal de le reprendre. Seulement, il ne fallait pas s’attendre à un intérieur 100% original. Reste que c’est de bonne facture, et que le modèle ne donne pas l’impression d’un bas de gamme. Maintenant, à voir pour les finitions basses, car je doute que l’on retrouve une instrumentalisation 100% numérique devant le volant, si tu prends la finition de base.
Après, l’intérieur manque de couleur, c’est dommage. On se retrouve dans un véhicule triste, ce qui est dommage dans le sens où l’on sera surtout à l’intérieur. Ensuite, pour les personnes qui préfèrent les intérieurs de 2017, ce véhicule est ce qu’il leur faut. En même temps, l’intérieur provient d’un véhicule sorti en 2018 donc forcément.
Après, on voit que c’est beaucoup de plastiques dures, les autres personnes qui présentaient la voiture et qui faisaient cette remarque ne devraient pas oublier que c’est Seat, la marque « low-cost » de Volkswagen qui sert à rentabiliser la R&D du groupe. On a quand même un véhicule qui reste à la page, donc il n’y a pas de quoi se plaindre.
En clair, bonne voiture ?
J’attends de voir ce que ça va donner au Salon de Genève puisque la voiture y sera, mais la nouvelle Seat Leon n’est pas le véhicule le plus attendu honnêtement. Ce que l’on veut voir, c’est à quoi va ressemble la nouvelle Audi A3. C’est d’ailleurs la dernière voiture qui reste sur les 4 compactes renouvelés par VAG. Dommage d’ailleurs qu’elles soient sans cesse renouvelés au même moment, ça handicape l’Audi A3 qui est censé être la première à être remplacée.
Après, la Seat Leon ne prend pas de risques dans le sens où ce qui est proposé ici va forcément plaire à la clientèle. Pour une compacte dont les prix démarrent à 23 240€ en Espagne, on ne peut pas vraiment se plaindre… Quoi que, c’est quand même cher pour ce que c’est. A ce prix-là, autant prendre la nouvelle Golf, en fait.
La question que l’on peut se poser, c’est de savoir si la nouvelle Leon fera parti de l’offre de location sans engagement que Seat a lancé l’année dernière et dont je parlerai dans un article à venir, car il y en a des choses à dire à ce sujet. Concernant la Seat Leon, je donnerai plus de détails dans un article à venir suite au Salon de Génève, puisque Autolyse y sera !