L’Opel Insignia est le dernier modèle produit par GM, avant le rachat de PSA en 2017. Il s’agit donc d’une berline conçu par le groupe américain, et qui, avec l’Opel Astra, n’est pas encore sur la base PSA. Actuellement, on est dans la seconde génération de la berline, disponible également en break « Sport Tourer ». L’Opel Insignia a adopté une silhouette de berline coupé 5 portes. Bien qu’elle fasse partie du segment D, considéré ainsi comme une berline familiale, elle mesure tout de même près de 4 mètres 90. Ainsi, son gabarit est ainsi comparable à celui du segment supérieur. Si tu optes pour la version break, on peut même atteindre les 5 mètres. Soit plus qu’une Audi A6 ou qu’une Volvo V90.
Si je peux me permettre, je trouve que la philosophie de l’Opel Insignia est la même que la Peugeot 508 I et la Citroën C5. Autant dans la taille de la berline que dans l’intérieur, spacieuse et confortable. On a clairement une voiture dont la conception date des années 2010.
L’extérieur de la voiture
On a affaire a une berline possédant un design de coupé 5 portes, en plus d’être relativement bien fini. Surtout, comme on l’a vu précédemment, elle est immense pour une berline familiale du segment D, avec ses 4 mètres 90 de long. La voiture n’a pas de 6 cylindres sous le capot, mais elle propose des motorisations qui peuvent aller jusqu’à 210 chevaux en diesel et 260 chevaux en essence (version GSi donc à volonté sportive). Ce sont des propositions assez élevés en termes de puissances, nécessaires pour une berline de cette taille cela dit.
L’intérieur de la voiture
L’Opel Insignia a été restylé très récemment. On a un style qui n’est pas dépassé, et dont l’intérieur est le même que l’Opel Corsa made in PSA, en plus spacieux évidemment. L’instrumentalisation mélange les compteurs à aiguilles et numériques (au centre, pour la vitesse). L’ensemble semble clairement visible. Dommage qu’il n’y ait pas de proposition intégralement numérique, mais Opel ne sait pas proposer une instrumentalisation numérique digne de ce nom. A voir ce qu’il en sera sur la nouvelle Mokka, mais sur l’Opel Corsa F, c’est raté déjà.
Sinon, tout est nickel sur cette voiture. L’écran d’infotaiment du milieu est parfaitement intégré, et les commandes de la clim et du volume sont également physiques. Que demander de plus ? Une personne réticente aux modernes trouvera probablement son bonheur dans l’intérieur de cette voiture. Je suis personnellement fan des voitures qui possèdent encore des commandes physiques. Tout régler sur l’écran tactile, ce n’est pas mon rêve si je peux le dire.
Les ventes en Europe
Opel Insignia : Ventes en Europe | |
2019 | 45 925 |
2018 | 67 424 |
2017 | 72 347 |
2016 | 73 161 |
2015 | 88 544 |
2014 | 92 694 |
2013 | 77 127 |
2012 | 95 450 |
2011 | 133 535 |
2010 | 132 182 |
2009 | 137 714 |
2008 | 4 584 |
Les ventes de l’Opel Insignia étaient meilleures pour la génération précédente que pour celle-ci. Mais elle n’en démord pas pour autant. Peut-être que ce restylage était nécessaire cependant, car en 2019, on n’a eu que près de 46 000 immatriculations en Europe. Dommage pour les ventes, sachant qu’en moyenne, on était plus aux alentours des 73 000 ventes, voire même 95 000 dans les meilleurs années. Gagnons que le restylage fasse du bien à cette voiture.
En tout cas, il faudra voir pour 2021. En attendant, l’Opel Insignia fait mieux que la Peugeot 508 II sur le même exercice. Seulement, le plus gros des ventes ne se fait pas en France pour l’allemande. On constatera que la seconde génération se vend moins bien que la première, qui a été commercialisé entre 2008 et 2017.
Les prix et caractéristiques
L’avantage de l’Opel Insignia est son prix. Ils démarrent à 28 000€, voire même 22 000€ ces temps-ci. En plus, avec les offres de reprise qu’Opel propose régulièrement, on peut obtenir cette voiture à partir de 18 000€ parfois. Ceci si, bien sûr, Opel propose les 5500€ de réduction dans le cadre de son opération « Opel reprend tout ce qui roule ».
Ses concurrentes directes proposent souvent des tarifs qui démarrent à 33 000€, donc l’Opel Insignia possède clairement un avantage. Ceci explique pourquoi Opel arrive à écouler plus de berlines. A noter que c’est la dernière Opel en quelque sorte, puisque si prochaine génération d’Insignia il y aura, elle sera produite par PSA. Ce sera une copie de Peugeot 508 I version Opel, on imaginera.
En capacité de volume de coffre, l’Opel Insignia se fait battre par la Skoda Superb. En effet, la berline germanique propose 1660L pour la version break contre 2000L pour le break tchèque qui mesure pourtant 15 cm de moins. La place arrière y est sans doute privilégiée.
En clair
Il est vrai que l’Opel Insignia n’est pas une voiture que j’achèterai personnellement, du haut de mes 26 ans. Je préférerai plutôt la Peugeot 508 ou l’Alfa Romeo Giulia notamment. C’est une voiture qui vise plutôt les quarantenaires, public qui achète souvent des Mondeo ou des Talisman notamment. Et entre ces trois berlines, j’opterai clairement pour l’Opel Insignia.
Ce qui me choque pleinement, ce sont les presque 5 mètres de longueur pour la version break. Aucune voiture n’atteint autant de longueur. Il faut aller taper dans le trio allemand (Mercedes Classe S, BMW Série 7, Audi A8 et quelques SUV qui font cette longueur). En conclusion, l’Opel Insignia est une très belle proposition, mais peu de gens en France pensent à s’y atteler davantage.