La presse américaine n’a pas apprécié que Stellantis décide d’arrêter la division sportive SRT de Dodge. C’est une première décision qui montre quelque part les revers de la fusion qui me font personnellement peur. Même si l’on parle de fusion, Stellantis reste dirigé par des français. Ces derniers prennent donc des décision absurdes comme le downsizing ou encore l’électrification à tout va. Le pire étant que ces décisions sont même pris concernant les marques américaines comme Dodge, alors que l’Amérique du Nord n’est aucunement concerné par ces décisions !
En effet, Stellantis a annoncé la fermeture du département SRT. Très vite, les journaux américains, qui n’ont pas la même vision de l’automobile que les français, ont fait part de leur mécontentement qui est tout a fait normal.
Voici des extraits du site Motorious, traduits en français
Avant de commencer à avoir de l’espoir puisque l’esprit SRT devrait perdurer, laissez-nous nous défouler. Avec l’amour de Peugeot pour l’électrification (et ils adorent VRAIMENT les petites voitures électriques), nous ne nous sentions pas trop chaleureux et flous à propos de cet arrangement commercial dès le départ. D’autant plus que les dirigeants français occupent les postes les plus puissants au sein de la compagnie, luttant efficacement contre leurs homologues américains et italiens. C’est ce qui s’est passé avec l’Alliance Renault Nissan. Tout le monde sait à quel point Nissan déteste cet arrangement écrasant.
En d’autres termes, ces merveilleux moteurs Hellcat V8 sont probablement sur la selette. Nous ne savons pas si les autres moteurs Hemi survivront à long terme. Pour être honnête, cela semble sombre. Considérant que le PDG de Dodge, Tim Kuniskis, a parlé de l’électrification comme l’avenir des muscle cars, il est possible qu’un EV pur ou un moteur à essence beaucoup plus petit avec moins de cylindres associé à un moteur électrique soit mieux qu’un V8 pour les futurs véhicules de performance.
Stellantis en prend pour son grade
Rappelez-vous, tout cela n’est que pure conjecture pour le moment. Mais Stellantis ne fait certainement rien pour calmer nos nerfs. Le deuxième âge d’or du muscle car pourrait s’achever, et rapidement. Ce fut une course folle que nous ne regrettons pas. Comme on dit, toutes les bonnes choses doivent prendre fin.
Je reconnais mon point de vue concernant cette fusion, dans cet article. En effet, j’ai peur de ce que Stellantis va faire. J’ai peur de trouver des moteurs Puretech dans des Alfa Romeo, dans des Lancia, et ainsi ne plus trouver le charme que ces marques possèdent pour autant. Et ne vous y trompez pas, pour Alfa Romeo, c’est déjà acté. L’ex dirigeant de Peugeot en a pris les rennes, frustré que son projet d’amener
Peugeot en Amérique fut écarté par Stellantis. Il va donc prendre les rennes de l’italienne, et dénaturer Alfa Romeo a base de crossovers électriques sans saveurs, de moteurs Puretech et d’hybrides rechargeables qui consomment 11 litres au 100 car cette technologie sert juste à faire baisser les émissions annuelles de CO2 pour ne pas payer d’amende à l’Union Européenne. Regarde déjà le retour de la Giulietta, qui sera visiblement une DS4 rebadgé. Donc avec les moteurs anti-passion qui suivent. Rien que l’acronyme « Puretech » sent une mauvaise odeur de non-passion automobile…
Si encore ils avaient gardé le moteur 2.0 HDI (oups pardon, BlueHDI) mais même pas. Pour des raisons débiles ils l’ont enlevé, pour forcer les clients à prendre l’hybride rechargeable. Si, en 2021 la Peugeot 508 chute dans les ventes, ne t’étonne pas.
Entre ça et Linda Jackson aux commandes de Peugeot… La fusion a à peine commencé que c’est déjà la catastrophe visiblement. Et maintenant, ils veulent imposer leur philosophie de downsizing électrifiée à des marques qui ne sont même pas présent sur le marché européen. Bref, fermer la division SRT n’était pas une bonne idée, et je sens que Stellantis va nous en sortir des bonnes encore…