Lorsque la fusion entre les groups PSA et FCA a donné naissance à Stellantis, certains pensaient que Chrystel allait être tué au cours de l’opération. La marque est effectivement en difficulté. Pour autant, les patrons de Chrysler vont rester engagés auprès de la marque.
En effet, avec 14 marques dans le groupe, Stellantis a un porte feuille énorme. Tout cela n’annonçait pas du bon, car même s’il est annoncé que ces 14 marques vont demeurer et qu’aucune ne va mourir, il est probable que cela se produise à terme. Ainsi, on pouvait s’attendre à ce que certains marques nous quittent, afin d’alléger l’enveloppe de marques dont certains pourraient se cannibaliser entre eux. Au final, les cibles partantes pour être virés sont assurer de perdurer. Pour l’heure en tout cas.
Chrysler perdurera finalement
Parmi elles, Chrysler était menacée. En effet, la gamme actuelle du constructeur ne se résume qu’ à 3 véhicules. Les monospaces Pacifica et Voyager, ainsi que la berline 300C (photo d’illustration) conçu depuis 16 ans tout de même. Les ventes en Amérique n’ont été que de 110 000, soit un tiers de ses résultats de 2015. La marque sœur Jeep, pour rappel, a immatriculé près de 800 000 véhicules en 2020. Et pourtant, Chrysler doit vivre.
Carlos Tavares a bien précisé lors d’une conférence virtuelle que Chrysler était l’un des trois piliers du groupe nouvellement formée. Il a ajouté: « Je me sentirais mal à l’aise de penser que pour l’un de ces trois piliers, nous n’avons pas de vision et de plan claires pour la marque ».
Une renaissance pour Chrysler est dans les cartons. Un énième passage à l’électrique ferait partie d’une des théories pour faire rebondir la marque. « N’oublions pas que Chrysler était dans le passé l’expression de la technologie automobile américaine, la meilleure technologie disponible à ce moment-là » a-t-il déclaré. Présentement, rien n’est planifié à ce stade.
Dodge, une autre marque sur la sellette ?
En effet, Dodge fut considérée comme une autre marque Stellantis à risque. Même si les ventes ont été meilleures que celles de Chrysler (267 000 véhicules immatriculés en 2020), elle a le même soucis. A savoir une gamme vieillissante et en constante diminution. Ceci dit, Tavares est attaché à l’icône américaine de 121 ans. Il pointe tout de même des interrogations sur la dépendance de la marque aux V8 grondants. La question sera abordé quand ces moteurs cesseraient d’être viables. « C’est quelque chose sur lequel nous devons travailler. Il existe des solutions pour cela », a-t-il ajouté.
La victime la plus probable de tous les efforts de rationalisation était, pensons-nous, Lancia. Le constructeur ne fabrique qu’une seule voiture, l’Ypsilon. Presque préhistorique, elle n’est vendue qu’en Italie. Contre toute attente, la marque italienne autrefois grande reste également en sécurité. Un article lui sera consacré ce jeudi.