Le nouveau géant de l’automobile, Stellantis, a crée plusieurs groupes qui seront axés sur un marché en particulier, avec un leader par catégorie. Concernant le segment premium, Alfa Romeo sera le leader de ce groupe composé également de DS et de… Lancia. En effet, la marque est non seulement maintenue, mais va également connaître une renaissance.
On pourrait presque te pardonner si tu pensais que la fusion entre PSA et FCA ayant donné le nouveau géant de l’automobile, Stellantis, serait une mauvaise nouvelle pour une marque comme Lancia. Actuellement, la marque languissante et autrefois grande ne produit qu’une seule voiture : La Ypsilon, qui n’est vivante uniquement de part sa popularité étrangement forte en Italie. C’est d’ailleurs le seul marché sur lequel il est vendu.
Comme on l’a vu dans l’article de ce mardi, avec autant de marques dans son giron; on aurait pu penser (à raison, quelque part) que Stellantis aurait tué des marques pour de bon. Lancia était d’ailleurs une cible facile en ce sens. Au final, il n’est non seulement pas prévu d’arrêter cette marque. Surtout, elle sera la cible d’un plan prévoyant son grand retour. Cela se fera par le biais d’Alfa Romeo.
Lancia de retour sur le devant de la scène ?
La fusion ayant été acté en janvier dernier, un tableau des marques a été publié. Sur celui-ci, Lancia était désigné comme une « marque haut de gamme ». Pour l’instant, ce n’est clairement pas le cas. Ainsi, cela nous a donné de l’espoir. En effet, la marque a une très forte histoire (présent depuis plus de 100 ans. Il aurait été fort dommage qu’elle ne puisse pas la poursuivre.
De plus, Automotive News Europe rapporte que le premier modèle développé conjointement entre Alfa Romeo, DS et Lancia devrait arriver d’ici 2024. Ce premier modèle n’est que le début d’une série de véhicules développés entre les 3 marques.
S’exprimant lors de la révélation en ligne de la nouvelle DS 4 étonnamment attrayante cette semaine, Marion David, directrice de produit de DS, a déclaré que les voitures « partageraient des caractéristiques haut de gamme communes, y compris des transmissions qui les sépareraient des grandes marques Stellantis telles que Peugeot« .
Une manière d’aboutir à ce partenariat impliquerait l’architecture Giorgio d’Alfa Romeo, une plate-forme largement sous-utilisée qui ne soutient actuellement que le Stelvio et la Giulia (et bientôt le SUV Maserati Grecale). Un renouveau du badge HF dans une voiture utilisant le V6 biturbo de 2,9 litres d’Alfa Romeo serait particulièrement agréable, bien que difficile à justifier d’ici 2024 grâce à des règles d’émissions toujours plus strictes. Mais bon, on a le droit de rêver, après tout.
Alfa Romeo va aussi se développer davantage
Avant cela, toujours selon Automotive News, il y aura une Alfa Romeo développée conjointement en utilisant des bases plus modestes. Ce sera un petit crossover construit en Pologne sur la plate-forme CMP de PSA, qui est actuellement utilisé pour les dessous de l’Opel Corsa et Peugeot 208, entre autres. L’Alfa Romeo concernée devrait arriver en 2023 et se placera rapidement sous le Tonale.
Ce dernier devrait d’ailleurs être dévoilé en cette fin d’année. Prévu pour prendre la place de la Giulietta, elle va finalement l’accompagner puisqu’une seconde génération de la compacte d’Alfa Romeo est sous les tuyaux. Elle sera d’ailleurs dérivée directement de la DS4 qui vient d’être présenté. On peut imaginer qu’une nouvelle Lancia Dela serait prévue, mais rien n’a été annoncée en ce sens.