Rien ne va chez Ferrari. Enfin, évidemment que n’importe qui rêverait d’une conduire une, là n’est pas le problème. Non, c’est plus dans les détails et notamment au niveau administratif que ça ne va pas. Déjà, fin 2020, Ferrari se retrouve sans patron puisque Louis Camilleri a démissionné par surprise. Et ce pour des raisons personnelles. Bien que ce dernier n’était pas du monde automobile, il a su faire ses preuves. Il a notamment réussi à porter les ventes annuelles de Ferrari à 10 000, ce qui est impressionnant pour un constructeur de niche. Il a également introduit la marque à la Bourse. Seulement voilà, depuis qu’il est parti, il fallait un nouveau PDG qui sache prendre en main les rennes du cheval cabré. Et cela n’est tout de même pas le cas puisque ce PDG se fera en la personne de Benedetto Vigna.
Mais qui est-ce donc ?
Il est l’ancien président du groupe de produits dits « analogiques » de STMicroelectronics, entreprise spécialisé dans les semi-conducteurs. Le hasard fait bien les choses avec une certaine pénurie. Cela ne veut pas forcément dire que le nouveau PDG va renflouer Ferrari en semi-conducteurs pour autant. Par contre, cela signifie que le PDG est, encore une fois, pas un ancien de l’automobile mais qu’il vient du secteur des technologiques.
Quelque part, cela va bien avec l’époque où les constructeurs automobiles doivent passer au 100% électrique. Benedetto Vigna va donc prendre en main Ferrari, avec notamment les missions de lui réussir la transition écologique. Et oui, Ferrari va devoir passer par là, et visiblement, au vu du nouveau PDG choisi, il n’est pas impossible que l’on puisse connaître un virage Tesla-ien de la marque.
Les sensations mécaniques, c’est terminé : Place à la batterie sur roues. Dans un monde où exactement tous les modèles vont se partager 6 plateformes, en gros, et à raison d’une plateforme par groupe; la sensation que les anciens ont connu ne le sera pas par la nouvelle génération, qui va rouler en Corsa électrique jusqu’à épuiser les 330 km d’autonomie en 1 heure à peine. Ceci dit, avec un peu de « chance »; la tablette pourra permettre de jouer à un jeu de simulation auto pour conduire une vrai Ferrari (thermique). C’est déjà ça. Mais c’est dommage, car Ferrari aura tellement plus de classe que Tesla n’en aura jamais dans toute sa carrière automobile.