Dans ma vie, je n’ai pas eu tant de voiture que ça dans les mains. Ceci à cause du fait que j’ai eu mon permis tardivement. Soit, en 2017, quand j’avais 23 ans. Après 4 ans de permis, je suis content d’avoir une voiture qui me plaise vraiment. Jusque là, niveau voiture, ce n’était pas ça. Cependant, mon parcours diffère. Dans le sens où je n’ai pas commencé avec une Clio 2 ou 206 classique. Loin de là !
Il faut également savoir que je n’ai jamais eu en dessous de 110 chevaux, aussi. Si tu te demandes comment j’ai fait avec l’assurance… Sache que j’ai été second conducteur pendant une bonne partie ! Est-ce que je conseille de procéder ainsi ? Ecoute, à l’époque je gagnais que la bourse d’université, contrairement à maintenant où je suis plus à l’aise financièrement. J’ai préféré attendre un tel moment pour payer l’assurance directement à mon nom. Chose que je fais depuis !
Nissan Almera Tino (2017 – 2020)
Ma première voiture, et pas des moindres, était une Nissan Almera Tino de 2004. Pour ceux et celles qui doivent se demander ce qu’est cette bouse, c’est grosso-modo une Renault Scénic de première génération recarrossé. Il s’agissait d’une voiture de mon père, qui a acheté autre chose entre temps. Voyant que vendre un monospace aurait été compliqué (finalement, pas tant que ça si j’avais su) et n’ayant pas d’argent pour acheter autre chose, j’ai fait avec.
La voiture, pour l’époque, avait une très bonne tenue de route et avait un 2.2 dCi développant 110 chevaux. Son châssis était bien. Sa particularité était d’avoir une caméra de recul, très rare en 2004 sur une voiture autre qu’allemande ! Et de série !! C’était vraiment sa particularité, mais que Nissan a cru bon de ne pas garder pour la Qashqai sorti après, en 2007. Car en effet, si la Qashqai était bien un SUV, il s’agissait pour Nissan de remplacer une proposition familiale qui n’a pas rencontré le succès par une autre tentative qui a bien fonctionné.
Chose bien avec la voiture, c’est la place qu’il y avait. On pouvait l’utiliser comme un utilitaire tellement il y avait de la place. On peut dormir dedans en fin de soirée, et de manière confortable pour peu qu’il ne fasse pas froid dehors. Vraiment, la voiture était pratique en ce sens. L’Almera Tino, globalement, était une voiture dont je pouvais parfaitement me contenter au moins pendant mes trois années de permis probatoire si elle n’avait pas connu des problèmes de plus en plus handicapant.
Une voiture qui m’a lâché plus tôt que prévu
En clair, je soupçonnais la pompe à injection de merder, mais les démarrages à froid étaient très difficiles. Le ralenti était instable, puis, plus les mois avançaient, plus ce ralenti était tellement instable que la voiture calait… Il fallait jouer avec l’accélérateur, puis mettre la clim à fond l’hiver dès le démarrage pour forcer le ralenti à tenir au départ, mais prendre un stop ou encore être au rond point était dangereux car il ne fallait pas caler derrière.
Vers la fin, la voiture tenait difficilement son ralenti même à chaud, et le changement s’est fait quand la voiture a tout simplement pas voulu démarrer un soir. Autant te dire que le choix ne m’a pas été laissé. ,Alors que je comptais garder la voiture pendant 3 ans, jusqu’en mai 2020, j’ai du m’en séparer quelques mois avant. Je devais avoir une voiture qui démarre avec certitude, ce qui n’était pas le cas de cette voiture.
Décision a donc été prise de changer de véhicule, car les frais de l’Almera Tino était monstrueux. Une pompe d’injection, par exemple, c’était plus de 1500€ sans la main d’œuvre car elle n’était tout simplement plus produite… Surtout c’était une pompe à injection spécifique.
Ford Focus MK1 (2020 – 2021)
La seconde voiture que j’ai acheté était donc une Ford Focus MK1. Pour tout te dire, j’avais un budget serré de 2000€ car je ne comptais pas acheter une voiture aussi tôt. Il me fallait quelque chose dans l’urgence, et j’ai pris le premier modèle qui remplissait le peu de critère que j’avais. Soit pas de monospace, une berline compacte et même puissance que la précédente. Soit 110 chevaux minimum, car je me voyais mal descendre à 90 chevaux n’ayant pas été habitué à une puissance plus basse.
Cette Focus, de 2003, était donc tombé à ce moment. J’ai perdu la caméra de recul mais à côté, j’étais étonné de voir que les vitres électriques pouvait être ouvertes, toutes, avec impulsion. Rappelons que sur la Nissan, seule la vitre conducteur pouvait être ouverte avec impulsion. Merci Renault et ses économies d’échelle…
Ensuite, si la Focus MK1 n’est pas une mauvaise voiture, elle m’a fait comprendre ce qu’était une ancienne voiture de l’époque. Bien que de 2003, la voiture était basé sur une plateforme des années 90 et ça se sentait… Tenue de route qui laisse à désirer, ESP qui s’active tellement la tenue de route n’était pas terrible, voiture qui sautille pour peu que la route ne soit pas droite. Surtout, mais cela était un problème imputé à l’exemplaire seulement. Je n’avais pas son historique. J’ai donc changé beaucoup de choses et ça coutait cher à force.
Une pléiade de soucis qui coutent
D’abord, un câble qui a lâché au niveau de la boite de vitesse. Cette dernière était donc bloqué en 3ème. C’était vraiment pratique pour rouler avec ! C’était possible mais il fallait bien accélérer au départ pour bien caler la boite de vitesse bloqué en troisième avec le moteur. Puis, elle va forcément avancer directement à 30 km/h minimum… Ensuite, un tuyau fissuré que j’ai changé moi-même pour le coup.
J’ai changé la courroie de distribution 8 mois après l’achat, dans le cadre d’une grosse révision. Celle-ci était craquelé. Quelques mois de plus et elle lâchait. Un an après l’achat, la voiture avait énormément de mal à démarrer le matin. J’ai fini par comprendre que c’était un capteur de position d’arbre à cames, je l’ai nettoyé puis plus aucun problème. Comme quoi, mais je ne le savais pas donc j’ai énormément galéré à démarrer, surtout le matin en température basse.
Enfin, la pompe à injection fuyait… La voiture démarrait toujours et tout, mais clairement ça ne passait plus au contrôle technique. Sans parler de rouille apparente même sur la colonne de direction, d’un volant qui était plus que dur à tourner en marche arrière uniquement. J’étais parti pour réaliser des frais de plus de 8000€ pour remettre en état complet une voiture qui n’en valait que 1500€ d’achat. Donc non, j’ai arrêté d’acheter des véhicules très kilométrés même si la, le problème numéro 1 était acheter une voiture sans historique clair.
La voiture actuelle (depuis mars 2021)
Autant te dire que j’ai compris la leçon. Pour la prochaine voiture, je me suis donc dit qu’il fallait qu’elle soit fiable, que je connaisse l’entièreté de son historique, et qu’elle soit pas autant kilométré. J’ai finalement jeté mon dévolu sur la Peugeot 308 de seconde génération, avec le moteur 2.0 Blue HDI de 150 chevaux. Le seul moteur fiable de cette génération en phase 1, j’entends. Je ferai un essai au cours de l’été sur Autolyse si cela t’intéresse. Quand bien même tout le monde connait les 308 II depuis le temps, je ferai plus un essai en mode « que vaut cette voiture avec un moteur assez intéressant et en seconde main ? ».