Même dans les voitures des années 2000, les capteurs sont plus que fréquents. Quand on a une panne d’ordre mécanique, c’est souvent simple de la réparer, car il y a souvent les mêmes symptômes peu importe le modèle. Malheureusement, les véhicules possèdent de plus en plus d’électronique, et ce sont ces derniers qui nous embêtent un peu. Parfois, et pour un rien, la voiture ne va pas démarrer, ou brouter à mort sans raison quelconque. Sache que, parfois, ce sont les capteurs électroniques le problème. Ce n’est pas toujours le cas, mais c’est bon à savoir.
Les véhicules modernes (cela vise également les véhicules post-2000) ont tous un calculateur. Ce dernier reçoit les données émis par tous les composants électroniques. Souvent, ce sont des capteurs qui relèvent ces données et qui les transmettent au calculateur. Parfois, si certains de ces données sont jugés comme étant « exagérés » par le calculateur, celui-ci passera la voiture en mode « dégradé ». Ainsi, et tu l’auras compris, le calculateur peut s’agiter pour un rien. On va te dire que ça permet de préserver la mécanique, mais si encore les mécaniciens savaient quelles étaient les problèmes en question et que c’est réglé en un rien de temps, ça irait.
Ainsi, au sein d’un véhicule, voici les capteurs que tu peux trouver, leur rôle et les symptômes qu’elles peuvent provoquer en cas de panne
Le capteur de position d’arbre à cames
Ce capteur est positionné au-dessus du moteur, il est facilement trouvable. Son but est de connaître la rotation des cylindres, afin qu’au démarrage du moteur, le carburant soit envoyé au premier cylindre sensé recevoir une injection, afin que la synchronisation se fasse comme il se doit. Ainsi, il mesure la position exacte des arbres à came en ce sens. Le capteur marche comme un aimant.
Chaque fois que le courant magnétique est perturbé par le passage d’un repère placé sur l’arbre à came (pour connaître la position de chaque cylindre donc), il envoie l’information au calculateur pour que l’injection se fasse toujours au bon cylindre, au bon moment. Evidemment, le tout se passe très vite, d’où l’intérêt d’avoir un capteur fonctionnel.
Si ce capteur fonctionne mal, la voiture aura du mal à démarrer, voire pas du tout. Parfois, elle peut caler en cours de route ou encore connaître des trous à l’accélération. Quoi qu’il en soit, nettoyer voire changer le capteur peut résoudre le problème, pour peu qu’une partie de l’huile de moteur soit resté dessus et ne permette pas de recevoir les bonnes données.
Le capteur PMH
Ce capteur est lié au précédent et permet d’informer le calculateur sur la position des pistons. Ainsi sera calculé le régime moteur adéquat ce qui permettra d’adapter en fonction l’injection du carburant. Ce capteur est directement lié au volant moteur, car un repère est placé sur chaque roue crantée afin que le capteur détecte ce repère et compte le nombre de dents entre chaque intervalle. Le calculateur pourra donc suivre le rythme du moteur par ce biais.
Evidemment, si un tel capteur est défaillant, la voiture aura des démarrages difficiles. Elle risque également de caler en cours de route. Si ce même capteur est HS, la voiture ne démarre pas. Elle marche également sur le principe d’aimantation, donc le nettoyer voire le changer selon peut régler le problème. Il est placé vers le bas du moteur, à l’opposé du capteur ci-dessus.
La sonde de température de liquide de refroidissement
Il s’agit d’un capteur qui mesure comme son nom l’indique, donc je ne vais pas le récrire. En tout cas, s’il ne marche pas, c’est problématique car elle n’enverra pas les bonnes informations au calculateur. Egalement, les informations que ce capteur envoie permet au calculateur de réaliser un mélange air – carburant adéquat. En ce sens, si le calculateur ne peut pas recevoir des informations viables, la voiture aura des difficultés au démarrage. De même, si les relevés concernant la température du liquide de refroidissement sont trop élevés, la voiture te préviendra qu’une surchauffe a lieu. Le mode dégradé, voire l’arrêt du moteur décidé par le calculateur peut être une conséquence.
Le capteur de position de la pédale d’accélérateur
Savais-tu qu’un tel capteur existe ? Car sache que ta pédale d’accélérateur ne communique plus directement avec le moteur. Oui, ce n’est pas drôle sinon ! Ainsi, la pression que tu exerces dessus sera transcrite électroniquement. Cette information sera transmis à un boitier, puis au moteur. Ceci permet également d’envoyer cette valeur au calculateur. Si ce dernier juge que l’information ne rentre pas dans les standards, elle peut décider de faire caler la voiture ou de réduire l’injection pour éviter d’envoyer plus de carburant que les injecteurs puissent envoyer.
Après, cela le fait sur les vieilles voitures diesel des années 2000 et si tu roules non stop à 4000 tours minute. Les injecteurs supportent de moins en moins trop de débit sur une longue période, donc le calculateur peut réduire de force cette injection. Ainsi, quand cela arrive, même si tu presses la pédale d’accélération, l’action ne sera transcrite qu’à petite dose.
La sonde lambda
Cette sonde est purement là pour des raisons écologiques, comme la vanne EGR sur un diesel. Souvent, ce sont des capteurs ou des outils qui peuvent provoquer des problèmes sur le long terme, car ces outils demandent une certaine conduite qui ne pourra pas forcément être respecté tout le temps.
Concernant la sonde lambda, elle est situé dans le système d’échappement du véhicule, entre le collecteur d’échappement et le catalyseur. Parfois, il y a même deux sondes lambda. Il sera situé, le cas échéant, après le catalyseur. Les informations récupérés par ces sondes et transmis au calculateur permettront notamment de réguler le mélange air-carburant. Une sonde lambda fatigué va te faire surconsommer du carburant, tu connaîtras des à-coups et parfois, les accélérations ne seront pas efficientes.
Voilà en ce qui concerne les différents capteurs. Si j’en oublie, n’hésite pas à me le faire savoir par mail (les commentaires étant désactivés) !