La boite de vitesse automatique a toujours été privilégiée… En Amérique du Nord. Concernant la France, on ne peut pas en dire autant. Les français ont toujours privilégié la boite de vitesse manuelle par habitude. Tout d’abord parce qu’on débute la conduite avec cette boite de vitesse. Les véhicules ont été très peu commandés avec une boite de vitesse automatique, mais ce n’est pas pour autant que ça n’existe pas.
Reste que les constructeurs français n’ont jamais fait l’effort de la mettre en avant. Consommation élevée, boite courte, souvent à problème, un véhicule des années 2000 avait beau être fiable, si son moteur était accouplé à une boite de vitesse automatique, la fiabilité en prenait un coup. Ainsi, la question est de savoir pourquoi cette fiabilité venait tant à manquer quand il s’agissait d’opter pour la boite de vitesse automatique.
Les préconisations n’ont pas pu être respectées… Et pour cause
Il faut savoir qu’une boite de vitesse automatique doit être vidangée très souvent, à l’ordre de tous les 60 000 km. Si cette préconisation était respectée, alors la boite de vitesse n’aura pas de problème… Sauf que les constructeurs avaient menti concernant cet entretien. Ils disaient à leurs clients de l’époque qu’il n’y avait pas besoin de faire la vidange assez souvent car… Elle dure toute la vie du véhicule.
Les clients ont donc respecté cette préconisation alors que c’était clairement faux. Mais cette fausse croyance, on la doit à cause des constructeurs, qui prêchaient le contraire pour une raison relativement discutable. Ainsi, la plupart des boites de vitesses de l’époque n’ont jamais été vidangé par la première main, sauf si celui-ci s’est longuement renseigné à ce sujet. Quoi qu’il en soit, il vaut mieux opter pour une occasion récente, au moins elle n’aura pas atteint les 60 000 km.
Peu d’investissement car peu de demande
Puisque, de toute façon, presque personne n’optait pour une boite de vitesse automatique en France, cela se ressentait dans les commandes. Ainsi, la faible demande n’a pas encouragé les constructeurs à développer une boite de vitesse automatique efficace. On a souvent eu des cas de boîte de vitesse automatique provenant d’une entreprise extérieure, donc qui n’est pas géré par le constructeur.
On a également eu des boites de vitesses partagées par plusieurs constructeurs. Le bât blesse quand on a appris que certains constructeurs comme Peugeot utilisait une certaine boite de vitesse automatique, avec un nom donné. Puis, quand des problèmes de fiabilité nombreuses sont mis à jour, Peugeot se contentait de changer le nom de la dite boite pour faire croire qu’il s’agissait d’une nouvelle mouture. C’était loin d’être les seuls à faire ça. Renault a fait pareil de son côté. Depuis, ce n’est plus le cas, tout a bien changé…
Les normes sont passés par là
Avant, les personnes qui optaient pour les boites de vitesse automatique était quelques retraités et les handicapés. Depuis, les normes ont changé la manière dont les constructeurs ont perçu la boite de vitesse automatique. Ils ont vu ça comme un moyen de faire baisser les émissions de CO2. Pour rappel, l’Union Européenne fait la chasse à la pollution des véhicules. Les boites de vitesse sont devenues très courants. Il était possible d’y additionner davantage de rapports, donc d’améliorer le rendement du moteur.
De plus, il y a eu une amélioration à ce niveau. La boite de vitesse passe les rapports très rapidement, il est ainsi plus réactif que l’utilisateur lambda. Pour l’homologation, c’est parfait. C’est ainsi pour cette raison que l’on voit des boites de vitesses automatiques à 7, 8 voire 9 rapports. Cela permet au moteur de moins consommer puisque le régime moteur diminuera encore. Les constructeurs français utilisent souvent cette technique. A tel point que sur certaines motorisations, seule la boite de vitesse automatique est disponible. C’est le cas sur la gamme actuelle du lion, et pareil cas chez Renault.
Cela implique cependant que les jeunes conducteurs qui ont passé le permis automatique, n’ont pas le choix que d’opter pour une occasion récente. Passée 2015, par exemple.